(Dernière actualisation : 11 février 2008)
L'Association Internationale de Psychiatrie Spirituelle (AIPS) a été créée par le Dr Jean-Marc Mantel en 1994. En 99, elle était hébergée par l'association Essence, du même auteur (www.essence-euro.org/iasp). Depuis fin 2002, suite à la dissolution d'Essence, due à des attaques contre son fondateur, on en retrouve l'esprit sur le site personnel de Mantel (http://www.jmmantel.net/) et sur le magazine Soupir (http://www.soupir.org/).
Ferdinand Wulliemier, abhyasi depuis 1985, participe pour la première fois au journal de l'AIPS en 1995. En 1997, il écrit un article commun avec JM Mantel "L'impact de la méditation en médecine, psychologie et psychiatrie". Puis, la même année, il participe avec Chari et une centaine d'abhyasis à une conférence de l'AIPS en Israël.
A ce propos, JM Mantel déclare : "Sri Rajagopalachari offered the IASP the opportunity to set up such a meeting for professionnals in his ashram in Delhi. There will also be an opportunity to prepare something in the area of Boston, where their mission is strongly developed" et le SMRTI ajoute : "(…)a seminar has been conjointly organised by the SMRI and the IASP (International Association of Spiritual Psychiatry) in Israel in May 1997."
Ferdinand Wulliemier nous apprend que la voie spirituelle est ce qui peut exister de mieux pour l'humanité, que le comportement dépendant et naïf de l'aspirant spirituel n'est qu'une apparence trompeuse, de même que l'amoralité ou un comportement aberrant du Maître spirituel n'est rien d'autre que l'expression d'une sagesse qui nous échappe (extraits de "Notre évolution involutive ou l'invertendo de notre croissance" - IASP, Vol.3, 1995).
«Lorsque nous avons atteint le stade de développement appelé existentiel ou "centaurique" (...), alors ce qui est appelé ici "évolution involutive" a déjà commencé à se manifester. (...) Il permet d'envisager dans de bonnes conditions une croissance à proprement parlé spirituelle (…). A première vue, l'observateur pourrait donc penser qu'il s'agit d'un être dépendant, naïf, incapable de dire non. S'il connaissait cette personne avant sa transition réussie vers un état transpersonnel, il pourrait en conclure qu'il y a eu régression à un mode de fonctionnement infantile. Nous savons qu'il n'en est rien puisqu'il s'agit d'une pseudo-régression, d'une évolution involutive du moi séparateur, permettant à cet être spiritualisé de se vivre non-séparé, de vivre la véritable fraternité (...).»
«Aux stades transpersonnels, l'observateur sera quelquefois choqué par certains comportements d'un Saint ou d'un Maître spirituel, qui peuvent paraître à nouveau amoraux, et donc correspondre à une régression psychologique. Or à ce stade, il s'agit en fait de transmoralité, qui bien entendu, repose sur une moralité impeccable : le Maître incarné peut être amené délibérément (et non pas pulsionnellement) à se mettre en colère, à faire quelquechose d'incongru, d'impoli, voire même de destructeur : comportements inattendus, apparemment aberrants, dont la nécessité ou la sagesse ne nous apparaissent souvent que (bien) plus tard.»
Toute la logique sectaire est ainsi psychologiquement justifiée, depuis la "régression à un mode de fonctionnement infantile" des abhyasis jusqu'aux pires agissements du Maître...
Plus loin, il déclare : «(…) au stade transpersonnel [on aboutit] à une pseudo-naïveté ou innocence due à une attitude d'abandon totale envers le Maître intérieur (…) La méthode Sahaj Marg consiste en une méditation sur le cœur (…) autrement dit sur la "rien-té" ou "nothingness" (…)Pour lier le tout, la souvenance continuelle (appelée "souvenir constant"), d'abord occasionnelle, puis fréquente, puis de plus en plus fréquente, du Maître intérieur, de la présence du Maître intérieur, jusqu'à ce que cette présence divine devienne permanente.»
Lors d'un Congrès sur la "Médecine du Troisième Millénaire", il commente encore : « Un psychiatre américain, Jack Engler, un homme qui médite également, a dit quelquechose qui me semble approprié à propos de ce stade, considéré comme idéal pour un départ vers le champ de conscience spirituel : "you must be somebody before you become nobody" (…) C'est un état de "passivité active" .»
L'Association Internationale de Psychiatrie Spirituelle (AIPS) a été créée par le Dr Jean-Marc Mantel en 1994. En 99, elle était hébergée par l'association Essence, du même auteur (www.essence-euro.org/iasp). Depuis fin 2002, suite à la dissolution d'Essence, due à des attaques contre son fondateur, on en retrouve l'esprit sur le site personnel de Mantel (http://www.jmmantel.net/) et sur le magazine Soupir (http://www.soupir.org/).
Ferdinand Wulliemier, abhyasi depuis 1985, participe pour la première fois au journal de l'AIPS en 1995. En 1997, il écrit un article commun avec JM Mantel "L'impact de la méditation en médecine, psychologie et psychiatrie". Puis, la même année, il participe avec Chari et une centaine d'abhyasis à une conférence de l'AIPS en Israël.
A ce propos, JM Mantel déclare : "Sri Rajagopalachari offered the IASP the opportunity to set up such a meeting for professionnals in his ashram in Delhi. There will also be an opportunity to prepare something in the area of Boston, where their mission is strongly developed" et le SMRTI ajoute : "(…)a seminar has been conjointly organised by the SMRI and the IASP (International Association of Spiritual Psychiatry) in Israel in May 1997."
Ferdinand Wulliemier nous apprend que la voie spirituelle est ce qui peut exister de mieux pour l'humanité, que le comportement dépendant et naïf de l'aspirant spirituel n'est qu'une apparence trompeuse, de même que l'amoralité ou un comportement aberrant du Maître spirituel n'est rien d'autre que l'expression d'une sagesse qui nous échappe (extraits de "Notre évolution involutive ou l'invertendo de notre croissance" - IASP, Vol.3, 1995).
«Lorsque nous avons atteint le stade de développement appelé existentiel ou "centaurique" (...), alors ce qui est appelé ici "évolution involutive" a déjà commencé à se manifester. (...) Il permet d'envisager dans de bonnes conditions une croissance à proprement parlé spirituelle (…). A première vue, l'observateur pourrait donc penser qu'il s'agit d'un être dépendant, naïf, incapable de dire non. S'il connaissait cette personne avant sa transition réussie vers un état transpersonnel, il pourrait en conclure qu'il y a eu régression à un mode de fonctionnement infantile. Nous savons qu'il n'en est rien puisqu'il s'agit d'une pseudo-régression, d'une évolution involutive du moi séparateur, permettant à cet être spiritualisé de se vivre non-séparé, de vivre la véritable fraternité (...).»
«Aux stades transpersonnels, l'observateur sera quelquefois choqué par certains comportements d'un Saint ou d'un Maître spirituel, qui peuvent paraître à nouveau amoraux, et donc correspondre à une régression psychologique. Or à ce stade, il s'agit en fait de transmoralité, qui bien entendu, repose sur une moralité impeccable : le Maître incarné peut être amené délibérément (et non pas pulsionnellement) à se mettre en colère, à faire quelquechose d'incongru, d'impoli, voire même de destructeur : comportements inattendus, apparemment aberrants, dont la nécessité ou la sagesse ne nous apparaissent souvent que (bien) plus tard.»
Toute la logique sectaire est ainsi psychologiquement justifiée, depuis la "régression à un mode de fonctionnement infantile" des abhyasis jusqu'aux pires agissements du Maître...
Plus loin, il déclare : «(…) au stade transpersonnel [on aboutit] à une pseudo-naïveté ou innocence due à une attitude d'abandon totale envers le Maître intérieur (…) La méthode Sahaj Marg consiste en une méditation sur le cœur (…) autrement dit sur la "rien-té" ou "nothingness" (…)Pour lier le tout, la souvenance continuelle (appelée "souvenir constant"), d'abord occasionnelle, puis fréquente, puis de plus en plus fréquente, du Maître intérieur, de la présence du Maître intérieur, jusqu'à ce que cette présence divine devienne permanente.»
Lors d'un Congrès sur la "Médecine du Troisième Millénaire", il commente encore : « Un psychiatre américain, Jack Engler, un homme qui médite également, a dit quelquechose qui me semble approprié à propos de ce stade, considéré comme idéal pour un départ vers le champ de conscience spirituel : "you must be somebody before you become nobody" (…) C'est un état de "passivité active" .»